Scandale écoute téléphonique news of the world

Scandale du piratage téléphonique par News International

Mais de fait, l'hebdomadaire se fournissait surtout chez M. Mulcaire qu'il payait 10 livres par an : en août , les forces de l'ordre ont trouvé chez lui 11 pages de notes, avec 4 numéros de portables dont les messageries de portables sont susceptibles d'avoir été écoutées. A Fleet Street, l'artère mythique des médias londoniens, la pratique du hacking — qui consiste à pirater une boîte vocale — est un secret de polichinelle.

Dans ses carnets, publiés sous le titre The Insider , Piers Morgan, qui fut rédacteur en chef de NoW et du Daily Mirror avant d'être l'un des présentateurs vedettes de CNN, écrit, en date du 26 janvier : "si vous ne changez pas le code de sécurité de votre portable, n'importe qui peut, en tapant les quatre chiffres, écouter vos messages. Morgan l'a expérimenté en , affirme Paul Staines, à la tête du blog politique "Guido Fawkes" , pour révéler dans le Daily Mirror les aventures de Ulrika Jonsson, à l'époque une présentatrice télé, et du sélectionneur de l'équipe de football d'Angleterre, Sven-Goran Eriksson.

Avant de conclure: "Le hacking est manifestement un bon accélérateur de carrière. Il y a aussi le blagging, très prisé des journalistes d'autant qu'il est légal s'il est utilisé dans l'intérêt public. Il s'agit d'usurper l'identité de la personne sur laquelle on enquête. Le reporter, s'il a les talents nécessaires, peut le faire lui-même. Ou demander à un tiers, un privé ou un acteur reconverti, de s'en charger. Et puis, il y a les techniques d'espionnage classiques dont la presse britannique est friande "depuis au moins cent ans" , juge Matthew Paris, un chroniqueur du Times.

Le téléphone de la dame avait été mis sur écoute avec la complicité du propriétaire. Et la chute du député conservateur Lord Lambton, en , photographié au lit en train de fumer du cannabis avec deux prostituées : "le mari de l'une d'entre elles, Norma Levy, avait permis au journaliste d'accéder aux lieux et de se cacher dans un placard pour prendre des photos.

Qu'elles soient légales ou non, ces pratiques relèvent de la "routine" , juge M. Paris, et "les lecteurs s'en doutent bien". D'ailleurs, confirme David Aaronovitch, également du Times , "tout le monde s'en fichait". La police, qui enquête depuis plusieurs mois sur des soupçons de versement de pots-de-vin à des policiers et des fonctionnaires par des journalistes, a agi sur la base d'informations fournies par News Corp, après l'affaire des écoutes.


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Ces informations portent sur " des paiements présumés " à un membre des forces de l'ordre, a précisé Scotland Yard dans un communiqué. Le Sun appartient à Rupert Murdoch, qui était aussi propriétaire du News of the World, un autre tabloïd soupçonné d'avoir fait écouter des dizaines de personnalités pour obtenir des scoops et contraint de fermer précipitamment il y a un an en raison du scandale. Plusieurs journalistes du Sun, le quotidien le plus lu du Royaume-Uni, avaient déjà été interpellés dans le cadre de ces investigations pour corruption, qui ont débouché sur 43 arrestations à ce jour.


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  • Rédactrice en chef de NoW de à , elle n'a pas résisté aux critiques. Convoquée par la police londonienne le 17 juillet, elle a été arrêtée puis libérée sous caution. Certains actionnaires ont même enclenché des poursuites contre le groupe. Ils lui reprochent de ne pas avoir été au courant des pratiques en cours à News of the World et de ne pas y avoir mis fin.

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    Les activités du groupe de Murdoch à l'étranger souffrent également du scandale. Aux Etats-Unis, Les Hinton, le directeur général de la société Dow Jones et directeur de la publication du Wall Street Journal , a remis sa démission, vendredi 15 juillet. Entre et , il présidait News International. News Corp. Les répercussions du scandale ne se limitent pas à News Corps.

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    Arrêté puis relâché le 8 juillet, Andy Coulson symbolise la proximité entre la classe politique britannique et Rupert Murdoch. Rédacteur en chef de NoW au début de l'affaire des écoutes, il a rejoint le cabinet de David Cameron quelques mois après avoir démissionné du journal. Dans l'opposition puis à Downing Street, il s'est occupé pendant 4 ans et demi de la communication du premier ministre. Embarrassé, ce dernier a annoncé la création d'une commission d'enquête indépendante. Nous n'avons pas pris cette affaire à bras-le-corps", a reconnu M.

    De fait, même Ed Miliband, le leader de l'opposition travailliste, était présent en juin à une réception organisée par le magnat australien. La police a elle aussi été fortement critiquée pour sa gestion de l'affaire. Il paye les liens entre ses services et News International, dont il a rencontré les dirigeants à dix-huit reprises entre et Son adjoint, John Yates, a fait de même lundi.

    Ce dernier s'est vu reprocher de ne pas avoir relancé l'enquête en , après les révélations du Guardian. Il faut dire qu'il était l'ami de Neil Wallis, qui après avoir été cadre de News of the World, a travaillé comme consultant en relations publiques de Sir Paul Stephenson. Il est resté 11 mois à ce poste, au moment précis où John Yates jugeait inutile de rouvrir l'enquête. Chargé de l'affaire des écoutes de , Andy Hayman est également au centre des critiques. Il avait alors fermé le dossier, au motif que les intrusions dans les portables de plusieurs proches de la famille royale n'étaient qu'un cas isolé.

    Il a démissionné en , et rejoint l'année suivante le Times , un journal également détenu par le groupe de Murdoch.